Roman ROSE SANG de Stéphane FURLAN
AZ’ART ATELIER ÉDITIONS
Aujourd’hui il revient sous son vrai nom, avec son nouveau roman « ROSE SANG » qui sera publié par AZ’ART ATELIER ÉDITIONS.
Vous pouvez le précommander en remplissant le formulaire suivant ou tout est expliqué.
Voici la présentation de l’éditrice :
ROSE SANG par Stéphane FURLAN
Dès les premiers mots Rose Sang vous saisit par surprise, sans vous laisser le temps de reculer, vous enveloppe dans son intrigue sinueuse.
Ce roman sur les apparences trompeuses, tourne autour d’un drame, tout en violence contenue, et en révèle toute la complexité à mesure que le déchiffre le regard acéré de l’inspecteur Victor Bussy.
Au cours d’une enquête, à priori classique, mais qui se révèle imprévisible, ce flic sentimental sait faire tomber les masques. Obsédé par la vérité, Victor Bussy court au-devant des dangers, au nom d’un idéal personnel à l’instinct, il provoque les trompeurs et piège les menteurs. Des témoins et des lieux à sonder, des itinéraires à reconstituer, des indices à recueillir, l’inspecteur tâtonne, pose plusieurs fois les mêmes questions, repasse plusieurs fois dans les mêmes traces. Il ne s’égare jamais, maîtrisant son tempo autant que sa géographie. Pas de rebondissement artificiel, mais des impasses, des temps morts qui donnent sa véracité au développement de l’enquête et en font mieux apprécier les accélérations.
L’écriture est ciselée, précise, exigeante. Les personnages typés avec force en quelques phrases, voire quelques mots. Les descriptions sont évocatrices et concises, les dialogues, incisifs.
Avec un savoir-faire de scénariste, l’auteur aère son récit en l’imageant sans cesse, ouvrant des fenêtres sur la ville, le quartier des Carmes, la place Esquirol, le canal du Midi à Toulouse, ou sur la campagne environnante Stéphane Furlan mène de front à Toulouse, une double carrière de rédacteur territorial et d’écrivain.
Elleï Näd, éditrice.
Pour vous mettre l’eau à la bouche, voici les premières lignes du roman :
Mardi 25 juillet, 12H34.
Le corps suspendu accueillait la vie. Une vie multiple, grouillante, dont la vue seule me soulevait le cœur. L’odeur aussi devait être insupportable. J’avais bien pris soin de m’en protéger, en maculant mes fondations nasales d’une pommade utilisée par les grand-mères pour lutter contre les rhumes, la même dont l’exhalaison entêtante me transportait dans le grand lit à baldaquin, à l’abri d’une couette dissimulant mes formes malingres sous une montagne de textile. Mais aujourd’hui rien n’y faisait. La seule vue de ce résidu humain, là, dressé devant moi, dans ce garage surchauffé d’une banlieue aisée, déflorait mon stratagème, le faisait voler en éclats. La nausée s’intensifia et tortura mes entrailles, à la limite du supportable, menaçant un instant de déborder mes défenses. Je parvins à la contenir. C’était sans doute ça, l’expérience. Car les courses précipitées vers les toilettes, j’avais déjà donné. Les reproches de mes collègues de la police scientifique aussi. Ils ne supportaient pas qu’on souille une scène de crime par des apports indiciaires extérieurs, et à ce petit jeu là, il fut un temps, j’étais le roi. Mais plus maintenant. Je savais qu’il était possible de vaincre la réaction instinctive, celle qui me criait d’expulser la matière de mon corps en réponse à l’impossibilité d’extraire mon corps de l’enfer. Je savais que ce retournement symbolique ne modifiait en rien les données du problème. Un garage contenait un cadavre qui avait été découvert par un employé des postes dérangé par les effluves immondes. Et j’étais là pour donner une explication cohérente à cette rupture inacceptable de la normalité…
Chez hype média nous sommes fan du travail de Stéphane Furlan depuis ses débuts et nous lui souhaitons un immense succès.
N’hésitez pas à commander son roman.
Bonne lecture.
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