Dark Shadows de Tim Burton
Titre : Dark Shadows
Genre : Comédie, Fantastique
Date de sortie : 09 mai 2012
Réalisé par : Tim Burton
Avec :
Johnny Depp
Chloe Moretz
Helena Bonham-Carter
Eva Green
Michelle Pfeiffer
Natif de Liverpool, Barnabas Collins et ses parents quittent l’Angleterre pour le nouveau monde. La famille y construit là bas un port de pêche du nom de Collinsport et un manoir à la gloire de cette illustre lignée. Le jeune homme grandit et s’amuse avec la servante Angélique mais il lui brise le cœur, le jour où il tombe amoureux de la douce Josette. Folle de jalousie, cette dernière, loin d’être aussi candide que son prénom est en réalité une redoutable sorcière jetant sur la famille Collins une malédiction. Elle transforme Barnabas en vampire pour lui infliger les pires tourments. Enfermé dans un cercueil pendant près de 2 siècles, il va se réveiller en 1972, dans un monde psychédélique et monstrueux pour cette créature du 18ème. Arrivé à son manoir, il va découvrir que ces descendants sont ruinés. Décidé à les aider à rebâtir son empire, le presque jeune vampire va devoir surmonter les affres de sa condition de suceur de sang et ce, malgré la présence d’Angélique toujours aussi démoniaque et éprise de lui, mettant toute sa famille en péril.
A ne pas si tromper, tous les codes burtoniens sont là. C’est super pour les fans, mais cela n’est pas suffisant pour les autres. L’esthétique du film est soigné, la lumière envoûtante, les acteurs investis. Toutefois, le scénario est léger, et les thématiques souvent déjà exploitées dans d’autres films. La bande annonce est quelquefois une trop jolie vitrine, mais sans stock.
Toutefois, il ne faudrait pas bouder sa chance de voir Mr Depp en vampire décalé, digne d’un Nosferatu physiquement, et d’un serial lover zombie de film de la Hammer.
Notons que Burton a fait de nombreux hommages aux films du genre. Il se plaît à donner une humanité au suceur de sang criminel, mais tellement victime des circonstances. On ne peut lutter contre ce que l’on est, et bien sûr, à l’amour en cataplasme…