Les chroniques de KinKin
Les chroniques de KinKin (Volume 1)
Qui n’a jamais pensé être l’auteur de répliques fines et ingénieuses interprétés par des géants du cinéma. Ces scènes paressant anodines à vos yeux vont vite trouver la couleur qui leur doit d’être cultes à vos oreilles.
Aujourd’hui je vais vous donner l’occasion de vous mettre à la place de ceux qui vous ont fait vibrer de plaisir en vous présentant le contexte et les personnages ainsi présent durant la durée de ces répliques.
Pour introduire ce sujet, Jim Carrey, acteur emblématique des années 90, a su de manière simple et détourné, faire de chaque prise, un véritable moment de bonheur pour quiconque ayant eu l’occasion de pénétrer dans l’univers de cette acteur complet à la gestuelle inimitable.
Dans Ace Ventura détective pour chiens et chats, celui-ci se retrouve convié à un cocktail, qui dit cocktail dit convives, qui dit convives dit foule et qui dit foule dit Jim Carrey dans tous ses états. La scène que je vous présente, est celle où Ace demande son chemin à un invité quelconque en lui présentant ceux-ci :
– Excusez-moi Ronald, les toilettes ça se passe où ? Je crois que c’est le pâté… J’espère qu’il sera plus appétissant à la sortie ! Oh !
Dans un deuxième temps, toujours dans l’univers de Jim, un autre moment de plaisir, Fou d’Irène, dans ce film, Jim interprète un policier à la double personnalité qui dès lorsqu’il se retrouve confronté à un grand moment de solitude, se transforme en véritable bête malsaine. Dans cette scène, il se retrouve à la caisse d’une supérette où, au moment de payer, une femme accompagné de ses enfants lui demande si elle peut passer devant lui. Pensant que celle-ci a beaucoup moins d’articles que lui, il accepte volontier, ne se doutant qu’elle serait munie de trois caddys plein. C’est donc comme une lettre postée que son état se dégrade, et laisse part à cette individu à la langue de vipère, celui-ci repère sur le tapis un article pour le moins féminin et…
– On demande un magasinier pour vérifier le prix de Vagi-clean, je répète, vérification concernant Vagi-clean au rayon pharmacie. Nous avons une cliente qui a une mycose vaginale galopante, elle s’apprête à faire du pain et je vois qu’elle a déjà la levure. Vite, y a urgence !
Changement de ton tout en gardant le même insigne, Clint Eastwood quant à lui, s’inscrit dans un registre où l’humour noir de ses personnages incarnés ne laisse personne indifférent, au charme fou qu’il a de rétorquer vis-à-vis de ses supérieurs hiérarchiques, et des brigands qu’il poursuit tel un chien affamé de sang. Dans l’inspecteur Harry, il incarne ce fameux policier en quête de reconversion d’une population où règne un énorme problème de banditisme. Pas de panique Dirty Harry est là pour pallier ce problème. Dans la scène ici dévoilée, il se retrouve nez à nez face au seul survivant de l’ouragan Harry en lui posant un ultimatum pour le peu incongru mais dissuasif… On adore :
– Ceci est le soufflant le plus puissant de la création. Le magnum 747 peut, d’une balle, arrêter la charge d’un troupeau de bulldozer alors pas un geste !
Écoute pouilleux, pour moi, tu n’es qu’une merde de chien qui s’étale sur un trottoir, et tu sais ce qu’on fait d’une merde de ce genre ? On peut l’enlever soigneusement avec une pelle, on peut laisser la pluie et le vent la balayer ou bien on peut l’écraser. Alors si tu veux un conseil d’ami, choisis bien l’endroit où on te chiera.
Toujours dans l’inspecteur Harry, Clint se retrouve à l’hôtel de ville où après être resté assis sur son cul, à rendez-vous avec le commissaire principal ainsi que le maire de la ville afin d’évoquer, les solutions à l’encontre des exploits de celui-ci sur ses méthodes de travail. Je vous laisse deviner qui sont ces interlocuteurs…
– Quand un adulte mâle chasse une femelle avec l’intention de la violer, je tue le salaud, c’est ma politique.
– L’intention ? Comment le saviez-vous ?
– Un gars nu poursuit une pépée avec un couteau de boucher et une érection… je peux supposer qu’il ne quête pas pour la Croix Rouge.
Dans le cadre de films représentant les comédies romantique, un seul retient mon attention, bien qu’ils soient nombreux dans le genre. J’ai choisi de vous présenter selon moi la plus grande déclaration d’amour car elle est spontanée, réaliste et à la portée de tous. Dans Harry rencontre Sally interprété par Meg Ryan et Billy Crystal, les deux personnages qui par le passé joue un certain chassé-croisé, se retrouve durant la nouvelle année confronté à leur propre destin, Harry se lance et laisse la magie opéré. Haletant…
– J’adore que tu aies le nez qui coule quand il fait 22°, j’adore que tu mettes une heure et demi pour commander un sandwich, j’adore la petite ride que tu as là quand tu me regarde comme si j’étais un dingue. J’adore qu’après avoir passé la journée avec toi j’ai les vêtements tout parfumés par ton odeur et j’adore que tu sois la dernière personne à laquelle j’ai envie de parler avant de me mettre au lit. Et ce n’est pas parce que je suis seul et que c’est la saint sylvestre. Si je suis la moi ce soir, c’est parce que quand on se rend compte qu’on veut passer le reste de ses jours avec une femme, faut pas traîner les pieds, il faut se lancer aussitôt que possible.
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