C’est maintenant devenu une habitude. Panini nous régale avec les archives de Marvel via des intégrales depuis deux décennies. En librairies, donc, depuis l’apparition des Intégrales « X-Men » et « Spider-Man » on voit fleurir au cours des ans de nombreux autres titres. En surfant sur l’actualité cinématographique ou télévisuelle, l’éditeur mise beaucoup sur certains titres de cette collection. Voilà pourquoi on voit « Iron-Man », « Captain America », « Thor », « Avengers », « Docteur Strange », « Nick Fury », « Fantastic Four », « Les gardiens de la Galaxie », et bien d’autres. Les séries Netflix sont elles aussi à l’honneur avec par exemple « Iron Fist », « Luke Cage » et « Defenders ». L’un des choix de ces derniers mois est sans nul doute l’arrivée du « Silver Surfer ». Panini Comics ne compte pas s’arrêter là, car il a été annoncé l’arrivée des « West Coast Avengers » ainsi que de « X-Factor » incessamment sous peu. La collection s’étoffe avec les archives Marvel.

Il est donc tout naturel de retrouver régulièrement ces albums conséquents.

C’est l’année 1969 qui est regroupée dans le dernier volume consacré au dieu du tonnerre « Thor ». Dès le début ce tome on est plongé dans une aventure épique où le fils d’Odin n’est confronté à nul autre que Galactus en personne. Le dévoreur de mondes veut s’en prendre à Ego la planète vivante, mais Thor veille au grain suivi par Tana Nile de Rigel et de l’androïde issu de ce même monde l’Enregistreur. Cette courte, mais passionnante saga nous révèle alors les origines de Galactus, nous apprenant ainsi que celui-ci existe d’avant le big bang qui créa notre univers. Par la suite, Thor et ses alliés asgardiens déjouent les plans de conquêtes de Pluton seigneur olympien des enfers, mais doivent aussi faire face à l’être que l’on nomme « Lui » et qui deviendra plus tard « Warlock ». Loki et les démolisseurs sont également de la partie ainsi qu’un autre round contre Galactus. Un tome des plus nerveux signé Stan Lee et Jack Kirby que l’on a connu en France en 1979 avec les albums Arédit « Thor le fils d’Odin ». L’encrage de Vince Coletta très caractéristique aère le style très chargé de Kirby, mais la patte du « King of comics » est toujours reconnaissable notamment avec quelques fonds de collages surréalistes de photos, un autre aspect propre à Jack Kirby.

David Michelinie, Mark Gruenwald et Tom de Falco nous entraînent dans de nouvelles aventures des « Avengers » dont une bonne moitié de ce tome est dessinée par John Byrne qui succède à Jim Mooney. Cette fois-ci les héros se débarrassent facilement d’adversaires comme Bloddhawk et le Monolithe. Mais leur nombre croissant de membres actifs attire l’attention du gouvernement qui leur impose de réduire leur effectif régulier sous le contrôle d’Henry Gyrich. Ils n’ont pas le temps de se faire à cette situation qu’ils affrontent l’Homme absorbant puis Vanadium ainsi qu’une créature de granit qui cache en elle la Gargouille grise. On a droit également à l’épisode annuel signé Bill Mantlo et Don Newton et qui met les Avengers face au redoutable Arsenal. C’est aussi une aventure solo d’Œil de Faucon qui apparaît au milieu de tout ça, mais ce qui fait l’intérêt de cet album, c’est sans nul doute la saga des « Mystères de Wundagore ». Vif Argent et sa sœur jumelle La Sorcière Rouge sont en quête de leur identité et découvrent que leur mère, Magda, avait fui leur père devenu excessivement dangereux. Venus au monde sur les flancs du mont Wundagore, les jeunes mutants découvrent ainsi leur origine sans pour autant connaître l’identité du père dont les pouvoirs défient l’imagination. C’est à cette époque que John Byrne dessinait également « X-Men » et « Power-Man & Iron Fist ». Si les scénaristes étaient différents, Byrne insufflait des idées qui permettaient quelques cross/over ponctuels. Ainsi des intrigues commençaient dans « Iron Fist » pour continuer dans « X-men » et finir dans « Power Man & Iron Fist ». Quand l’épisode des « Avengers » concernant la naissance de Vif Argent et la Sorcière Rouge était paru aux USA où l’on apprend le nom de leur mère, Magda, L’épisode des X-men de Chris Claremont et John Byrne du même mois avait un court interlude montrant Magneto qui se remet de ses blessures et, est tout à coup surpris par un vieil enregistrement montrant cette même Magda. Bouleversé, Il efface alors ces images avec les larmes aux yeux. Voilà alors la grande révélation de l’année 1979. Les lecteurs connaissent la vérité bien avant la minisérie où les jumeaux découvrent enfin l’identité de leur père. Ce tome très rythmé nous replonge dans les années où l’on a connu les albums Arédit « Les Vengeurs » parus en 1982.

La série Netflix « Luke Cage » ayant été assez bien perçue par le public, Panini décide alors d’en éditer l’intégrale en commençant bien évidemment par le tout début avec l’année 1972. On découvre les origines de Carl Lucas, détenu dans un pénitencier et qui se retrouve cobaye pour une expérience très dangereuse. Ayant mal tourné, cette expérience change radicalement la physiologie du prisonnier qui devient indestructible et doté d’une force surhumaine. Évadé de prison, Carl Lucas devient Luke Cage, le Super Héros à louer. Il vend ses services en montant une agence. Il se retrouve confronté à la pègre de Harlem avec des figures indéboulonnables comme Black Mariah ou encore Cottonmouth. On y fait la connaissance de Claire Temple, mais on y voit surtout Cage face au Docteur Fatalis, ce qui lui permet de croiser le chemin des Quatre Fantastiques. Des aventures haletantes mises en scène par Archie Goodwin, Steve Englehart, Gerry Conway ou encore Tony Isabella pour les scénarios et avec George Tuska pour les dessins avec le concours ponctuel de Billy Graham. Cette saga que l’on a connue uniquement dans le Pocket d’Artima « L’Inattendu » était à l’époque en noir et blanc. On la redécouvre ici en couleur et dans le format comics ce qui donne une toute nouvelle dimension aux dessins de Tuska. On notera que le premier épisode est alors enfin édité en France, car il n’a jamais été paru dans « L’Inattendu ». Sa première parution en France remonte à juin dernier chez « Hachette, la collection de Référence » avec le tome consacré aux premier numéros de certaines séries des 70’s

Parmi toutes les nouveautés des intégrales Panini de cette année, celle que tout le monde attendait arrive enfin fin octobre. Le héraut de Galactus à l’esprit constamment torturé arrive dans une nouvelle édition. Le « Silver Surfer » débarque alors dans notre bibliothèque. Si l’on redécouvre son arrivée sur Terre avec la réimpression des épisodes des « Quatre Fantastiques » signé Stan Lee et Jack Kirby, on plonge direct dans sa série régulière de 1969 écrite par également Stan Lee, mais dessinée de main de maître par John Buscema. Si l’encrage est tout d’abord signé par Joe Sinnott ou Frank Giacoia c’est Sal Buscema, le frère de John, qui en sublime les traits par la suite. Le duo des frères Buscema marche à merveille sur un personnage comme le Surfer d’Argent. On le retrouve dans le mythique épisode où il nous narre lui-même ses origines et ce qui l’a conduit à devenir cet être argenté. On le retrouve aux prises avec les Badoons, ces extraterrestres reptiliens, venus de manière invisible, pour nous conquérir. On découvre sa toute première confrontation avec Méphisto, le diable en personne qui tente de le corrompre. On le voit combattre Thor, le dieu du tonnerre suite aux énièmes manipulations de Loki. Il se fait un ami terrien, mais ce dernier se fait tuer en voulant l’aider à vaincre le mystérieux Étranger, l’un des doyens de l’Univers. Et enfin il sauve notre planète de sa future destruction en partant dans le futur où il fait face à l’autoproclamé « Seigneur ». Toutes ces aventures hors normes signées Stan Lee et John Buscema se retrouvent enfin rééditées dans une intégrale digne de ce nom après l’exécrable édition des éditions Soleil vers la fin des 90’s avec des couleurs Photoshop assez hideuses. Paru tout d’abord dans le légendaire Fantask puis dans Nova deux titres des éditions Lug, les épisodes du Surfer se voient enfin édités au format comics.

L’année dernière, nous avions découvert « Black Panther », la panthère noire dans un premier volume haletant où nous étions plongés dans des aventures exotiques en plein Wakanda, le pays dont le super héros en est le roi. Dans ce tome 2, l’aventure continue, mais cette fois-ci le héros africain se retrouve aux États Unis et fait face à son plus redoutable adversaire, le Ku Klux Klang. Cette impressionnante saga menée tambour battant par don McGregor au scénario et Billy Graham et Rich Buckler aux dessins est l’une des plus marquantes dans l’univers Marvel qui met un super héros noir face à la plus célèbre organisation raciste que les USA ont connue. Cette histoire suivie d’un épisode assez simple avec Windeagle en méchant conclue la série « Jungle Action ». C’est alors la série « Black Panther » de Jack Kirby que ce nouveau volume Panini se complète. On y retrouve les épisodes déjà parus l’année dernière dans un album entièrement dédié. La patte du King of comics est à son apogée avec des aventures haletantes à travers le monde et des dessins dont la dynamique n’est plus à présenter. Un must ne serait-ce que pour la saga contre le KKK. On regrettera le choix de la couverture pour cette intégrale Panini. En effet la couv représentant Black Panther attaché à une croix et prêt à être immolé aurait eu beaucoup plus d’impact. Il suffit pour s’en rendre compte de relire le pocket d’Artima « L’inattendu » titré « Pantherman contre le KKK ». Car c’est dans les 70’s et dans le pocket en noir et blanc « L’inattendu » que Black Panther était tout d’abord paru. L’occasion avec Panini de redécouvrir la série dans son format original et en couleur.

Avec ce nouveau tome consacré à l’année 1970, Daredevil continue son parcours de justicier sous la plume de Roy Thomas pour le texte et Gene Colan pour les incroyables dessins qui servent merveilleusement le côté sombre des bas-fonds où le super héros aveugle sévit. Faisant tout à tour face au duo Cobra & Mister Hyde, au Gladiateur, au Cascadeur, à l’Homme aux Echasses ou encore au Tribun, Daredevil rend la justice à sa façon, acrobaties vertigineuses à la clé, remarquablement mise en valeur par Colan. Le super héros fait également face à l’ex-membre de l’escadron sinistre, Nighthawk, avant que celui-ci ne rejoigne les Défenseurs. Mais on a également la surprise de retrouver la Panthère Noire qui s’invite aux côtés de DD et lui révèle qu’il connaît son identité secrète. Un volume qui permet à Gene Colan de s’affirmer sur ce personnage ce qui sera confirmé par la suite, rendez-vous l’année prochaine où il commencera ses aventures avec la Veuve Noire.

Ce fut l’une des annonces les plus importantes de l’année dernière. Après la parution du « Silver Surfer » (voir plus haut), c’est au tour de « Captain Marvel » d’arriver dans cette collection intégrale Marvel Panini Comics. À l’approche du film consacré à ce personnage, Panini lance toute une campagne d’édition autour. Mais non seulement l’éditeur sort de nombreux titres sur l’actuel « Captain Marvel » à savoir la terrienne Carol Danvers, mais il tente le pari, pas si risqué, de publier les aventures du « Captain Marvel » Kree. Tous les fans de Marvel connaissent ce super héros dont la mort du cancer orchestrée par Jim Starlin a profondément bouleversé le monde du comics. C’est l’un des rares super héros à ne jamais avoir été ressuscité. En effet, les éditeurs ont la fâcheuse tendance à faire revenir d’entre les morts les personnages qui ont pourtant succombé. Mais seulement voilà, si l’on connaît le « Captain Marvel » kree comme un héros d’ampleur cosmique, il n’en a pas toujours été comme ça. Au début, Mar-Vell était un espion Kree infiltré sur terre comme éclaireur. Son équipement militaire étant très avancé, il devient un justicier puissant qui combat diverses menaces et se retrouve parfois plongé dans des aventures d’espionnage où l’on retrouve une certaine Veuve Noire dans son premier costume travaillant sous les ordres de Nick Fury directeur du S.H.I.E.L.D. avec Stan Lee et Gene Colan à la barre, les débuts de « Captain Marvel » sont d’une qualité plus qu’acceptable. Le héros Kree fait face au Super Skrull, à Namor et même à la Sentinelle Kree, robot géant à la solde de Yon Rogg, autre kree qui complote contre Mar Vell. C’est avec Arnold Drake, Don Heck et Vince Colletta que le héros continue son bonhomme de chemin en combattant notamment le Man Slayer maladroitement traduit ici par « l’homme tueur ». Il est à noter que cet épisode est le premier d’une série d’inédits en France. En effet c’est celui-là qui aurait dû paraître dans le mythique Marvel 14 chez LUG et qui a été annulé. Rendez-vous dans le tome suivant pour d’autres inédits, dont le combat contre Iron-Man, mais surtout sa première transformation qui le conduira sous la plume de Roy Thomas et Gil Kane.

Il y a quelques mois, Panini Comics avait sorti un premier volume consacré aux comics en noir et blanc qui ont marqué la mémoire des lecteurs français dans les années soixante-dix avec des magazines publiés par LUG. Si ce volume avait été entièrement consacré à la série annexe « Terreur de la Planète des Singes » dessinés par Mike Ploog, ce nouveau tome est plus particulièrement axé sur l’adaptation en comics des deux premiers films. Grâce à Doug Moench au scénario et à George Tuska aux dessins, l’adaptation du premier film « La Planète des Singes » est très fidèle à son modèle sur grand écran. On suit l’arrivée de Taylor qui atterrit en catastrophe sur une planète où les singes sont l’espèce dominante et où les hommes sont restés à l’état de bêtes sauvages. Il finit par se faire des Alliés avec Cornellius et Zira, deux chimpanzés scientifiques qui désirent connaître les origines de cet humain intelligent, ce qui les conduira à une révélation lourde de conséquences. Si Moench continue d’assurer le scénario pour l’adaptation du « Secret de la Planète des Singes », c’est Alfredo Alacala qui en signe les dessins. Son style très chargé en trait fin est ce qui se fait de mieux pour le noir et blanc, mais également pour les singes ou encore les adorateurs de la bombe. Après la disparition de Taylor, les Américains envoient alors Brent à sa recherche. Étant lui aussi confronté aux singes, il découvre l’horrible vérité sur la planète et finit par rejoindre son prédécesseur. Avec ce deuxième volume, on est replongé dans des aventures pittoresques en noir et blanc avec en prime un épisode unique « Beast on the Planet of the Apes » inédit en France où l’on peut découvrir que le dessin de Herb Trimpe est remarquable en noir et blanc.

Comme pour toute autre intégrale de Panini, les couleurs sont surtout rehaussées par le papier glacé sur lequel sont imprimés les épisodes de ces séries. On aime ou on n’aime pas, mais ces couleurs ont un côté flashy qui parfois sert à l’action de certaines pages. Ces couleurs criardes et le format permettent alors de redécouvrir des épisodes que les anciens considèrent comme mythiques et qui n’étaient parus qu’en noir et blanc en pocket pour certains.

La licence « Star Wars » étant revenue chez Marvel, les comics parus chez Dark Horse deviennent alors des séries parallèles et non reconnues comme étant dans la chronologie de la saga filmique. Néanmoins les titres Dark Horse continuent d’être publiés en France grâce à Delcourt qui en a les droits exclusifs. Parmi ces titres se trouve toute la série initialement parue chez Marvel entre 1978 et 1986. Éditée chez nous dans les pages de Titans, l’une des revues mythiques de LUG, la série est depuis quelques années rééditées chez Delcourt dans la Collection « Star Wars Classic ». Avec ce neuvième volume, nous nous trouvons alors après les événements du « Retour du Jedi ». Luke est un Jedi confirmé, Han Solo est libéré de Jabba, Dark Vador et l’Empreur sont morts, Leia est l’un des chefs de la Nouvelle République, etc … Les héros sont alors plongés dans le chaos post impérial, ce qui nous permet de découvrir de nombreuses créatures pittoresques et des personnages tous aussi terribles les uns que les autres. Avec au scénario, Mary Jo Duffy, Ann Nocenti ou encore Archie Goodwin, la série monte en puissance surtout grâce à la présence aux dessins de Tom Palmer, Bob McLeod, Sal Buscema ou encore Al Williamson, pour ne citer que ceux-là. Imprimé sur du papier de qualité, « Star Wars Classic » bénéficie alors de couleurs remarquables, mais moins flashy que sur les intégrales Panini.

Là où Delcourt nous surprend, c’est avec l’édition d’une série entièrement inédite en France, les comics strips « Star Wars » initialement publiés dans le Los Angeles Times. Cette série en annexe à la série Marvel, suit les aventures de Luke Skywalker, Han Solo et Leia Organa après leurs déboires durant les événements survenus dans le premier film. De nombreuses péripéties qui nous emmènent il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine. Robots, Dark Vador, Jawas, Stormtroopers et bien d’autres personnages et créatures se succèdent sans relâche pour mener la vie dure à nos héros. Avec un rythme d’une bande quotidienne, il fallait des valeurs sures pour assurer la série. Avec Russ Manning aux textes et aux dessins pour la plupart de la série, nous découvrons une épopée hors norme. Parfois c’est Steve Gerber qui s’invite comme scénariste de même que Alfredo Alcala pour certains dessins. Parus dans le sens horizontal « Star Wars Comic Strips » respecte le format original et fait la part belle au noir et blanc initial avec quelques pages couleur d’origine. Un must pour tout fan de Star Wars, car cette série était jusqu’à lors inédite en France.

Depuis maintenant quelques années, un petit éditeur français sort de l’ombre de manière très remarquée. Avec des magazines très documentés tels que « Comics Signatures », avec des livres exhaustifs sur Jack Kirby ou encore Steve Ditko ou Jean Frisano, Néofélis Editions nous gratifie d’éditions et de rééditions de titres que certains auraient cru ne jamais trouver en France. Après l’intégrale « Flash Gordon » d’Al Williamson et « Fighting American » de Joe Simon et Jack Kirby, l’éditeur se lance dans deux titres Marvel des années soixante-dix. Ces derniers jours, Néofélis Editions nous propose une série complètement inédite en France avec « John Carter, Warlord of Mars ». Orchestrée par Marv Wolfman au scénario et Gil Kane, Carmine Infantino, Dave Cockrum, Sal Buscema et surtout Rudy Nebres aux dessins, cette saga nous entraîne sur la planète rouge où est plongé un soldat de la guerre de Sécession dans un conflit complètement différent et futuriste. Basé sur les romans d’Edgar Rice Burroughs (le papa de Tarzan), cette adaptation comics amplifie le rythme des actions et des intrigues qui s’enchaînent. Si la série était parue en couleur à l’origine, elle est ici proposée en noir et blanc avec une impression très soignée qui met bien en évidence les contrastes surtout sur les dessins de Nebres. À découvrir de toute urgence

Avec les Comics Strips de « Conan », Néofélis Editions nous fait découvrir une série annexe parue dans le Register & Tribune Syndicate en 1978 et 1979. Écrite par Roy Thomas et dessinée par John Buscema et Ernie Chan, la série continue de mettre le héros barbare dans des situations épiques où il combat de nombreux sorciers, des créatures hideuses, des soldats surentrainés, des souverains belliqueux et autres joyeusetés de ce genre dans un rythme effréné. Il croise également pour la énième fois Red Sonja, tantôt alliée, tantôt adversaire. Des aventures palpitantes et barbares comme ce héros particulier en vivent au quotidien. Comme pour les comics strips de « Star Wars » chez Delcourt, ceux de « Conan » proposé par Néofélis sont édités à l’horizontale dans le format d’origine et en noir et blanc exceptées quelques pages couleurs. Là aussi il s’agit d’une série jusqu’à lors entièrement inédite en France, ce qui constitue une pièce de collection pour tout fan du Barbare.

Néofélis Edition amorce avec ces eux titres une nouvelle aventure éditoriale qui trouvera son apogée cette année avec la réédition annoncée et en noir et de la série « Red Sonja » par Frank Thorne.

De son côté, Urban Comics, filiale de Dargaud, réussit l’exploit d’éditer avec succès le catalogue DC Comics avec les personnages emblématiques comme les incontournables Superman, Batman, et Wonder Woman, mais aussi quelques figures bien connues comme Flash ou encore Green Lantern, etc … Mais contrairement à Panini, Urban ne publie pas d’intégrales alors que le matériel américain existe. Pourtant on trouve quelques-unes des séries complètes avec par exemple le « Quatrième Monde » de jack Kirby ou encore « Kamandi » ainsi que « Omac » ou encore « Le Démon » toujours de Kirby. Mais Urban a tendance à publier une série d’épisodes choisis dans des volumes ponctuels appelés « DC Archive ». On y trouve des pépites telles que le « Batman » de Neal Adams ou quelques « Flash » ou « Green Lantern » et j’en passe. L’arrivée sur les écrans en décembre du film « Aquaman » avec Jason Momoa est alors prétexte à publier des épisodes assez légendaires du roi d’Atlantis. Reprenant des parutions des 70’s, Urban Comics nous emmène dans une période sombre d’Arthur Curry qui se trouve destitué de son trône et exilé d’Atlantis. Parcourant les sept mers, Aquaman croise le chemin de la plupart de ses ennemis habituels, dont sa Némésis « Black Manta ». Aquaman fait pour un temps équipe avec Batman pour déjouer les plans de l’organisation criminelle Kobra, pendant DC de l’Hydra chez Marvel. Issues des revues US « Adventure Comics » et « Aquaman », ces histoires sont servies par de nombreux scénaristes et artistes. Ainsi on retrouve pour les scénarios Paul Levitz, Steve Kates, Gerry Conway, David Michelinie, Martin Pasko et Paul Kupperberg. Pour ce qui est des dessins, ce sont des noms comme Carl Potts, Don Newton ou encore Juan Ortiz qui s’y collent au milieu des nombreux épisodes magnifiquement illustrés par Jim Aparo et Mike Grell, dont les styles ne sont pas s’en évoquer Neal Adams. Parus tout d’abord en noir et blanc dans les pockets Arédit/Artima « Aventures Fiction », « Démon », « Faucon Noir » ou encore « Vengeur », ces épisodes se retrouvent ainsi réédités dans leur format comics original en couleur.

Contrairement aux intégrales Panini, les volumes DC Archive de Urban Comics ne sont pas imprimés sur du papier glacé. Ainsi le papier utilisé est plus ordinaire pais néanmoins de très bonnes qualités, et les couleurs, bien que bien claires et nettes ne sont pas aussi claquantes que celles des intégrales. Heureusement la qualité est au rendez-vous ce qui fait de cette collection un must have.

« Aquaman », sorti en décembre dernier sur les écrans est un film aux allures épiques sous-marines (la grande bataille finale est d’anthologie) et bénéficie d’un casting trois étoiles. Aux côtés de Jason Momoa, on retrouve Amber Heard, Nicole Kidman, Dolph Lundgren ou encore Willem Dafoe sans oublier Temuera Morrison, Jango Fett de « l’attaque des clones » l’épisode II de « Star Wars ».
Mais il faut aussi tendre l’oreille dans la version originale, car les voix du Roi Brine et de Karathen sont respectivement assurées par l’incontournable John Rhys-Davies … et Julie Andrews l’inoubliable « Mary Poppins »

Comme quoi, le monde a beau être vaste, l’univers a beau être immense, tout se recoupe.